Avant la rencontre entre le MHR et l’USA Perpignan au GGL Stadium, Rugby Prime est allé à la rencontre de certains supporters catalans venus à Montpellier pour l’occasion. Les premiers mots étaient simples : « C’est trop tôt pour jouer les phases finales » nous lâche-t-on avec délicatesse.
Une délicatesse qui s’explique par l’heure. C’est aux alentours de 10 heures du matin que certains nous ont adressé quelques mots. Puis, l’heure du match se rapprochant, la folie s’emparait de ces hommes et femmes qui aux premiers abords semblaient pourtant calmes. Craquage de fumigènes, chants à la gloire des joueurs de l’USAP et un raz de marée sang et or s’est emparé des rues montpelliéraines du rond point du Grand M à l’Avenue de Toulouse noir de monde. Ou plutôt rouge et jaune de monde.
Plus le coup d’envoi de la rencontre approchait et plus les supporters étaient survoltés. Prêts à en découdre dans le respect et la bonne humeur dans les tribunes montpelliéraines. À l’extérieur ou à domicile, les Perpignanais font du bruit. Si le GGL Stadium « ça n’est pas Aimé-Giral » comme le confiait Mohed Altrad quelques jours avant la rencontre, force est de constater que la furia catalane avait pris d’assaut l’enceinte de Patrice Collazo et sa bande.
Aux abords du stade, la folie. Dans le stade, la folie. À l’issue de la rencontre, la folie. Les Catalans sont venus, ont vus et ont vaincus. Plongeant un peu plus Montpellier dans le doute et vers les matches de barrage face au malheureux finaliste de Pro D2 dans cinq rencontres pour les Héraultais.
Grâce à ce succès, Perpignan a pointé le bout de son nez chez les six premiers au classement en attendant le résultat du choc de dimanche entre le Stade Rochelais et le RC Toulon. Même s’ils venaient à ne pas se qualifier pour les phases finales, les Catalans pourront se targuer d’avoir l’un des meilleurs public de France. Qu’on aime ou pas l’USAP, on ne peut reprocher l’engouement que procure cette équipe à ses supporters.