Toulouse s’est imposé à Ernest-Wallon face au Racing 92 ce samedi (32-12). Une rencontre marquée par les titularisations d’un trio d’enfer : Ntamack, Ramos et Kinghorn. À l’aube d’une demi-finale de Champions Cup face aux Harlequins, c’est un luxe que de pouvoir compter sur trois joueurs de standing dans ces lignes arrières.
Habituellement, l’Écossais Blair Kinghorn évolue avec le numéro 15 dans le dos. Mais le retour de Romain Ntamack après huit mois d’absence a rabattu les cartes dans les compositions d’Ugo Mola au Stade Toulousain. Ce samedi, face aux Franciliens, l’entraîneur haut-garonnais s’est alors imaginé un trio magique chez les arrières. Ntamack prend l’ouverture, Ramos récupère son poste d’arrière et Kinghorn s’excentre vers l’aile.
Grand bien en a fait à Ugo Mola puisque l’Écossais a lancé la rencontre des Toulousains en inscrivant le premier des deux essais toulousains (38e). Auteur d’une heure aboutie avant de céder sa place, l’international du Chardon (27 ans, 53 sélections) a réalisé une performance de haute-volée qui le place favori à un poste de titulaire face aux Harlequins en demi-finale de la Champions Cup.
« Blair a gagné beaucoup de duels. Il a aussi été capable de sortir les bras quand il l’a fallu pour créer de la continuité au jeu. C’est très bien de pouvoir l’aligner sur le terrain en même temps que Thomas Ramos, l’un de ses concurrents à l’arrière » reconnaissait d’ailleurs Virgile Lacombe, entraîneur adjoint des avants toulousains au sortir de la victoire des Toulousains.
Toulouse a eu le nez creux
En s’offrant les services de l’Écossais après la Coupe du Monde, le Stade Toulousain a eu le nez creux. Une recrue de choix pour les Haut-Garonnais qui, dès lors qu’il est sur le terrain, ne connaît pas la défaite. En onze rencontres disputées en rouge et noir, Kinghorn comptabilise onze victoires. Devenu incontournable, il s’impose et en impose pour devenir l’un des joueurs les plus en vue d’un effectif pourtant bien rôdé au départ.
S’il est un excellent arrière, il est également un très bon ailier comme l’a démontré sa partie face aux Franciliens. Mais ses récentes performances peuvent toutefois être un casse-tête pour les entraîneurs toulousains avant d’effectuer leur composition. Le week-end prochain, c’est donc un rendez-vous important face aux Quins.
Évidemment, Kinghorn prétend à une place de titulaire mais il y a bien un joueur qui en fera les frais. S’il semble promis au numéro 14, cela relèguera un joueur sur le banc et qui de Juan Cruz Mallia ou Mathis Lebel en fera les frais ? Pour l’heure, impossible à dire mais c’est un choix de roi pour Ugo Mola et ses compères.
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