En juin 2014, le Racing 92 annonçait l’arrivée du pilier géorgien Anton Peikrishvili. Il ne sera resté sous contrat qu’une semaine suite à une « contre-indication médicale » dictée par le club qui doit, aujourd’hui, verser 736 968 euros au joueur.
Le Racing 92 va devoir sortir le chéquier, contre son gré. Après neuf ans de batailles judiciaires entre le club des Hauts-de-Seine et l’ancien pilier du Castres Olympique, Anton Peikrishvili, la formation de Jacky Lorenzetti va devoir réglé au joueur les trois ans d’un contrat qu’il n’a jamais pu honoré.
Le 1er février dernier, le Cour d’appel de Paris a donné gain de cause à l’international géorgien de 36 ans (27 sélections). L’histoire commence un 6 juin 2014 lorsque le Racing 92 annonce la signature de Peikrishvili. Une semaine plus tard, le club des Hauts-de-Seine souhaitait résilier son bail suite à un « risque médullaire contre indiquant la pratique du rugby » comme l’indiquait le document envoyé au joueur. Quatre mois plus tard, le Géorgien retrouvait les terrains avec le CA Brive.
Aujourd’hui la formation des Hauts-de-Seine est donc condamnée à payer Peikrishvili la somme de 736 968€ au titre des trois années de salaire qu’il devait percevoir ainsi que des primes qu’il était sensé percevoir à l’époque.
Son avocat, Maître Palao, est forcément satisfait de ce résultat même s’il point du doigt les habitudes de certains clubs mettant à mal certains contrat. Le « cas Peikrishvili » devrait surtout servir d’exemple pour d’autres qui voudraient jouir de même procédés. « Le cas de mon client illustre de mauvaises habitudes prises par certains clubs qui se servent d’arguments médicaux pour annuler des contrats, alors qu’ils pourraient tout à fait conserver les joueurs, les placer en arrêt le temps de leur convalescence, pour les faire rejouer ensuite »
Contactée par L’Équipe, Maître Quilina Vizzavona (avocate du Racing 92) n’a pour l’instant pas donné suite. Impossible donc de savoir si le club des Hauts-de-Seine voudra, de nouveau, passé devant la justice pour régler une affaire qui date désormais de plus de neuf ans.