Vainqueur de Lyon samedi après-midi (51-20), l’USAP est sur un petit nuage ces dernières semaines. Si la mission principale donnée à Franck Azéma était d’être au moins dixième à l’issue de l’exercice 2023/2024, les Catalans peuvent aujourd’hui rêver d’une place parmi les six premiers.
Perpignan parmi les six et avec de nouveaux actionnaires prochainement ? C’est une possibilité si l’on en croit les propos de François Rivière accordés à Midi Olympique. Le président catalan, qui a évoqué l’objectif principal de son nouveau coach, ne souhaite toutefois que la dixième place à l’heure actuelle.
« Il ne faut pas oublier que l’objectif donné à Franck Azéma quand il est arrivé : c’était la dixième place pour sa première saison. Je pense que nous ne devons pas nous éloigner de cet objectif. Si nous devons finir plus haut, ça sera du bonus. Nous pouvons aussi reculer, lance Rivière. Finir entre la sixième et la huitième place nous qualifierait pour la Champions Cup. Franck Azéma aime beaucoup cette compétition. De mon côté, je ne veux que la dixième place. »
Si Perpignan venait à se qualifier pour la Champions Cup en finissant au-delà des places espérées, il pourrait bénéficier d’une hausse de budget accordé par l’EPCR notamment. S’il y a une hausse de budget grâce aux résultats du club, il pourrait également y en avoir par l’intermédiaire de nouveaux actionnaires, minoritaires dans un premier temps.
« Avec Bruno Rolland, notre recherche actionnariale est lancée depuis quelques temps et nous avons des conversations avec des groupes importants. Cela pourrait se traduire par une participation minoritaire dans un premier temps. Il faut faire les choses prudemment et progressivement. Mais vous verrez peut-être arrivé un ou deux actionnaires dans les prochains mois. Cela a déjà été le cas l’an denier avec l’arrivée d’un partenaire minoritaire pour constituer l’actionnariat mais aussi la gouvernance avec des personnes de qualité qui connaissent le rugby. Être plusieurs à réfléchir est un atout et cela me permettrait de passer la main dans quelques années » raconte François Rivière.