Au lendemain de la victoire du Stade Toulousain face à Exeter en quarts de finale de la Champions Cup (64-26), l’heure est au +/- de la rencontre désigné par Rugby Prime. Au programme, l’homme du match Paul Costes, l’arrière écossais Blair Kinghorn et l’effectif toulousain dans l’ensemble.
+ + + : Paul Costes gagne beaucoup (beaucoup) de points
Remplaçant de Pierre-Louis Barassi, l’enfant du pays qu’est Paul Costes est à l’image du Stade Toulousain : Flamboyant et capable de dynamiter n’importe quelle défense de part ses accélérations soudaines. Efficace en défense, le trois-quarts centre a réalisé un match plein face aux Chiefs. Toujours tourné vers l’offensive, il est sans contestation possible l’avenir du rugby français au poste.
+ + : Blair Kinghorn en forme, c’est tellement fort
Le moins que l’on puisse dire c’est que Ugo Mola a eu le nez creux au moment de décider qu’il allait recruter l’arrière écossais Blair Kinghorn. Arrivé en cours de saison dans la Ville rose, l’international aux 53 sélections se régale à Toulouse et il régale les Toulousains. Le fait que les Rouge et Noir soient passés devant au score au retour des vestiaires, c’est grâce à son essai. Précis au pied aussi (6/6)
+ + : L’ensemble du collectif toulousain à commencer par Jack Willis
Dans l’ensemble, finalement, c’est le Stade Toulousain qui a surnagé dans cette rencontre. En difficulté dans le premier acte, les coéquipiers de Romain Ntamack revenaient de la pause avec une fraîcheur impressionnante et une envie phénoménale d’aller de l’avant. Impulsé par les attaques dévastatrices de leur troisième ligne Jack Willis. L’Anglais termine la rencontre avec 64 mètres gagnés, 10 défenseurs battus et quatre franchissements, rien que ça. À l’image de toute une équipe, il a été dans l’avancée.
– – – : L’indiscipline toulousaine dans une première période compliquée
Du côté toulousain, toutefois, on regrettera une grosse indiscipline et notamment en première période. Les Haut-Garonnais, qui sont rentrés dans les vestiaires sur un score serré de 17 à 16, auraient pu payer un plus lourd tribu si les Anglais d’Exeter avaient mieux concrétiser. Heureusement pour eux, cela ne leur a pas porté préjudice.
– – : L’effondrement collectif d’Exeter
Arrivé l’heure de jeu et les multiples offensives toulousaines, les Anglais ont peu à peu céder à l’envie de relâcher la pression. Le moins que l’on puisse dire c’est que les coéquipiers d’Henry Slade ont complètement abdiqué encaissant notamment en l’espace d’une mi-temps pas moins de six essais. S’ils avaient essayé de relever la tête à l’heure de jeu, les Toulousains de leur côté étaient encore montés en gamme. C’en était trop pour Exeter qui a complètement lâché prise.