Arrivé à ses 16 ans au Stade Toulousain, Joël Merkler a profité de la période de doublons pour se montrer aux yeux de tous. Performant, le pilier droit a montré de belles capacités et s’est ouvert un avenir plutôt sympa.
International espagnol (9 sélections), le pilier au gabarit avantageux (1,94m, 135kg) sort d’une période où il a enchaîné quatre titularisations, ces seules de la saison. De ces rencontres, outre une certaine expérience acquise, il en tirera le profit d’être placé dans les petits papiers du staff du XV de France.
S’il a porté le maillot de la sélection espagnole à neuf reprises et qu’il est un fils d’Anglais, Merkler pourrait bien porter le maillot des Bleus dans un avenir plus ou moins proche. Il sera éligible à cela l’année prochaine, à condition qu’il ne soit pas appelé par sa sélection pour le Tournoi des Six Nations B.
J’ai l’impression qu’on me fait davantage confiance
Joël Merkler
S’il avait refusé de rejoindre « The Lions » durant le mois de février, c’est parce qu’il savait qu’il allait prendre du temps de jeu avec son club. Grand bien lui en a fait vue ses performances, notamment son match face à Perpignan début mars.
« Comme je suis très sollicité pendant les doublons, c’est mieux pour moi de rester ici. C’est l’occasion de m’améliorer, de me faire une place. J’ai l’impression qu’on me fait davantage confiance. Du coup, je me fais plus confiance aussi » confiait-il après avoir annoncé qu’il resterait en club lors du Tournoi B.
William Servat suit sa progression
Le coresponsable des avants du XV de France, William Servat, est un fin connaisseur du rugby toulousain. Il a passé toute sa carrière chez les Haut-Garonnais et il continue à suivre le club. D’un point de vue personnel, évidemment, mais aussi d’un point de vue sportif. C’est le cas pour Joël Merkler qui est suivi de près par le staff tricolore.
Les piliers droit d’avenir ne sont pas légion en France. Uini Atonio, qui est plus proche de la fin qu’autre chose malgré des performances qui laissent penser le contraire, sera remplacé par George-Henri Colombes dans un premier temps. Ce dernier a grappillé du temps de jeu lors du dernier Tournoi des Six Nations. Mais il lui faudra bien un remplaçant. Cela pourrait donc être l’anglo-espagnol de 22 ans, qui aura la possibilité de revêtir la tunique frappée du Coq à partir de novembre 2025.
derriere atonio , il y aura du beau monde pour le remplacer , de G H colombe a tevita tatafu th laclayat ou le jeune merkler sans oublier bamba ou falatea voir mallez et burin , la releve est assuree