Cela pourrait ressembler à une histoire du Gorafi mais non. Auteur d’insultes envers Alivereti Raka (Clermont) à l’issue du match perdu contre Toulouse, un homme a menacé la femme du joueur de déposer plainte pour « harcèlement ». Le monde a l’envers.
Dans la tête de certains « supporters », cela ne tourne vraiment pas rond. Dans un entretien accordé à L’Équipe, paru ce samedi, le trois-quarts de Clermont Alivereti Raka est revenu sur les insultes dont il a été victime.
« J’ai vu que j’avais reçu un message privé sur Instagram. Mais je l’ai d’abord regarder sans y prêter plus d’attention, concède l’ailier. Puis une fois à la maison, j’ai lu message qui était rédigé en Anglais. J’ai tout de suite ressenti de la colère. Ce message était destiné à me faire du mal. Qu’on parle de rugby, dire que je suis nul, je m’en fous. Mais insulter mes parents en disant qu’ils sont handicapés, ce qui est faux, ou me souhaiter une grave blessure, j’ai été choqué ».
Des propos qui auraient pu avoir de lourdes conséquences. Suite à ce message reçu, très certainement envoyé depuis un compte anonyme, le Fidjien de naissance a hésité à repartir aux Fidji pour retourner auprès de ses parents. C’est sa femme qu’il en a dissuadé.
Il ne voulait pas me parler car il avait peur de moi, qu’avec mon physique je pourrai le tuer
Alivereti Raka à L’Équipe
Le plus incroyable dans cette histoire (toute proportion gardée), c’est surtout la réaction de l’auteur des insultes. La femme d’Alivereti Raka a tenté de contacter l’odieux personnage pour avoir des explications mais celui-ci ne répondait pas. Après l’envoi de plusieurs messages, il a finalement décidé de redonner signe de vie en disant tout simplement qu’il ne souhaitait pas converser avec le joueur qui « lui faisait peur » qu’à cause de son « physique il pourrait le tuer » mais surtout que le couple arrête de lui envoyer des messages sous peine de… plainte pour harcèlement. Hallucinant.
Les joueurs, le club et la ligue doivent porter plainte contre l’auteur de ces messages et plus généralement contre tous les auteurs quelques soit le sport.