Samedi à La Rochelle, Sam Whitelock a quitté le terrain à la 48e minute, groggy après un choc. Le deuxième ligne néo-zélandais, qui avait déjà subi une commotion cérébrale lors de ses débuts avec Pau en décembre à Oyonnax, n’a pas été autorisé à reprendre le jeu après avoir échoué au protocole commotion (HIA 1).
Âgé de 35 ans, Whitelock devra maintenant passer un entretien avec un expert neurologique et respecter une période de repos de 12 jours, comme l’exigent les règlements.
Heureusement pour lui, le Top 14 fait relâche le week-end prochain. Si Whitelock répond favorablement aux six paliers de reprise, il aura un second entretien avec un neurologue indépendant pour déterminer son aptitude à rejouer. Dans le meilleur des cas, il pourrait reprendre les entraînements le jeudi 30 mai et être prêt pour le déplacement au Racing 92 le samedi 1er juin (J.25, 15h). Cependant, ce scénario reste incertain, et sa participation à cette rencontre pourrait être compromise.
Son coéquipier Nathan Decron, commotionné à Lyon, avait pu revenir pour le match contre Oyonnax après 15 jours de repos. Mais le cas de Whitelock est plus délicat. Lors de son arrivée à Pau, le recordman de sélections avec les All Blacks avait déjà subi plusieurs commotions, rendant sa situation plus préoccupante.
Les nouveaux règlements, qui prônent un suivi plus individualisé, offrent une lueur d’espoir pour le joueur. Néanmoins, si Whitelock ne peut pas rejouer cette saison, le Hameau aura l’occasion de l’acclamer une dernière fois, tout comme le public du stade Marcel-Deflandre l’a fait samedi soir en lui réservant une belle ovation lors de sa sortie.
Whitelock prendra sa retraite à la fin de la saison, et les supporters espèrent le voir sur le terrain au moins une dernière fois avant qu’il ne raccroche les crampons.